vendredi 3 novembre 2017

Sacré Ariel

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd'hui, un petit billet d'humeur, en forme de lettre adressée à Ariel, le héros/anti-héros de Rédemption d'un Ange Déchu :


Cher Ariel,

Après m'avoir harcelée pendant des années (si si, je vous jure) pour que j'écrive ton histoire, tu n'arrêtes pas de me créer des problèmes !
D'abord, tu n'étais pas satisfait de mes premières versions ; il a fallu que je t'écrive un tome à toi tout seul pour que Sa Majesté Des Emmerdeurs daigne enfin me donner son aval. Ca te ressemble bien, de vouloir être la star !
Ensuite, Monsieur s'est montré extrêmement exigeant concernant la couverture de son livre ; je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai dû en changer.
Maintenant que ton tome est publié, les ennuis continuent !

Je n'ai jamais eu de commentaires aussi virulents sur aucun de mes romans précédents. Il faut dire que tu as le don de provoquer des réactions extrêmes chez les autres. Mais je te rassure, tu as aussi tes fans absolues !
Du fait d'un de ces commentaires en forme de diatribe, amazon a retiré mon livre (ou ton livre, si tu préfères), du catalogue général. De ce fait, on ne peut plus le trouver qu'en ayant le lien direct ou en passant par la catégorie érotisme. Tant qu'il est bien classé, ça va ; ensuite, mon pauvre Ariel, tu tomberas dans les limbes de l'oubli !
Et, dernière péripétie en date, amazon met en doute mes droits d'auteur. Comme si quelqu'un d'autre aurait eu l'idée tordue de t'inventer ! Allez, c'est seulement le quatrième roman que je publie sur mon compte auteur amazon ! C'est sûr qu'il y a de quoi faire douter de l'authenticité de mes droits ! (???)

J'espère que les complications que tu me causes vont s'arrêter là... mais, je ne sais pas pourquoi, j'en doute. Quand on invente le personnage le plus arrogant, le plus horripilant, le plus narcissique, il faut s'attendre à en payer le prix...
Je dois vraiment être maso, parce que je t'aime quand même (pitié, Blandine, sors de mon corps !). Toi, le roi des attachiants, l'empereur des connards, le prince de la luxure la plus débridée.

Ta maman,

Blanche


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