vendredi 10 novembre 2017

Rédemption : les suites

Coucou à toutes et à tous !

La question commence à devenir récurrente, donc voici un petit article pour répondre aux lectrices et aux lecteurs qui se demandent quand vont sortir les suites de ma nouvelle série érotique Rédemption d'un Ange Déchu.

Je ne peux pas, pour le moment, donner de dates de publication très précises, dans la mesure où la fin n'est pas encore écrite (mais je vous rassure, elle est déjà claire dans ma tête), mais voici ce que je peux vous dire :

Actuellement, je suis sur le point de rédiger le tome 2 Des Etoiles à l'Infini, qui devrait clore cette New Romance. City édition ayant préemption sur ce livre, il faudra sans doute attendre un moment avant qu'il soit publié.

Ensuite, je compte retravailler sur le tome 2 de la Cage Dorée. Il sera constitué de trois fins alternatives. La première est quasiment terminée, il m'en reste deux à écrire, mais je ne sais pas si je les finirai toutes les deux d'une seule traite. Si je termine, je publierai ce tome immédiatement, il pourrait donc sortir en début d'année prochaine. Je vous tiendrai au courant.

Après, ce sera le tour de Rédemption. Je pense pouvoir sortir le tome 3 d'ici l'été 2018. Mon objectif est d'écrire quatre tomes en tout, plus une sorte de hors-série, qui pourra être lu indépendamment, et qui exposera le point de vue de Matthias, le meilleur ami d'Ariel, qui va prendre une importance considérable d'ici la fin de la série. Je vais faire de mon mieux pour achever la publication de cette série en 2018.

Si vous avez des questions, posez-les en commentaire !

Edition ou auto-édition, qu'est-ce que ça change ?

J'ai eu l'idée d'écrire ce petit article, suite à pas mal de questions que me posent mes lectrices ou que je lis sur différents groupes de lecture. Le paysage éditorial est en perpétuelle évolution depuis quelques années, et ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver. Tant pour les nouveaux auteurs que pour les lecteurs.
Je me propose donc de clarifier certaines choses, grâce à ma modeste expérience d'auteure publiée en maison d'édition ET auto-publiée. Préparez-vous à entrer dans la jungle opaque de l'édition moderne !

On va commencer par le cas classique :

 la publication en maison d'édition

Il faut d'ailleurs préciser que je parle ici de maisons d'édition traditionnelles, c'est-à-dire qui commercialisent leur catalogue en librairie. Je n'ai pas d'expérience personnelle de ces nouvelles maisons d'édition numérique qui diffusent leurs livres via les mêmes plate-formes de vente que les auteurs auto-édités, et dont les livres papier ne sont pas disponibles en librairie, ou alors seulement sur commande. Cette jungle-là, je la connais très peu.

Pour un auteur, c'est un graal : se faire publier en maison d'édition.
Comme chacun sait, les maisons d'édition refusent bien plus de manuscrits qu'elles n'en acceptent. Donc, quand vous êtes écrivain, que vous avez un roman de prêt, vous l'envoyez à des maisons d'édition (ME), et vous attendez. Minimum trois mois, parfois 6, parfois bien plus.
Cool, la ME accepte votre manuscrit ! On vous fait signer un contrat, par lequel vous cédez les droits de votre bébé (désolé, il n'est plus à vous), en échange d'un à-valoir de quelques milliers d'euros . Plus vous êtes "vendeur", plus cet à-valoir est important. Évidemment, quand il s'agit de votre premier roman, il ne faut pas s'attendre à toucher une fortune. Vous négociez votre pourcentage sur les ventes (de l'ordre de 5 à 10% sur un livre papier, entre 10 et 20% pour les ebooks), mais sauf ventes records, succès inattendu, vous ne toucherez rien de plus que votre à-valoir. Si par miracle, vous êtes la nouvelle JK Rowlings, ou la nouvelle EL James, soyez patiente, ces fameux droits d'auteur, vous devrez attendre au moins un an, parfois deux, pour les toucher.

Techniquement, votre manuscrit ne vous appartient plus, il est propriété de la ME. Parfois, elle vous demande de réécrire certains passages, voire de modifier un peu l'histoire. Elle décide de tout, à partir de là : couverture, résumé, titre.  C'est à leur bon vouloir de choisir de vous impliquer dans ces étapes décisives. Certaines ME consultent les auteurs, d'autres ne leur donnent pas voix au chapitre.

Pour parler de mon cas particulier, avec les éditions City, j'ai eu beaucoup de chance, car c'est le directeur de la ME qui m'a contactée via ce blog pour me proposer de publier Des étoiles à l'Infini, que j'avais auto-publié et qui marchait bien. Ils ont conservé l'image de la couverture, n'ont presque rien touché au texte, me proposant simplement une correction bienvenue, et ont modifié le résumé.
J'ai également signé une clause de préférence pour mes deux prochaines New Romance, c'est-à-dire que City a un droit de préemption sur les deux prochains romans que j'écrirai dans cette catégorie. Concrètement, en ce qui me concerne, sur le prochain tome Des Étoiles à l'Infini, et un autre pas encore écrit (à moins que j'écrive un 3e tome Des Étoiles, mais j'en doute).

Certes, il y a quelques inconvénients à être publiée en ME, mais c'est une forme d'adoubement, une sorte de consécration ;  les ME filtrent beaucoup, et la publication en librairie ne peut se faire - pratiquement - que de cette manière. De plus, vous bénéficiez, en tant qu'auteur, de la réputation de votre ME. Quand vous achetez un livre en librairie, vous avez droit à un bel objet, exempt de fautes (ou presque, nul n'est parfait), un texte approuvé par des professionnels du livre. Normalement, la qualité doit être au rendez-vous.

Les ME diffèrent dans leur politique de diffusion. Certaines vont publier d'abord en ebook, puis, si le titre fonctionne bien, en imprimer une version qui sera distribuée en librairie. Pour d'autres, ce sera simultané. C'est vraiment du cas par cas.

Deuxième option : l'auto-édition

Ici, ça commence à se compliquer, car il y a différentes formes d'auto-éditions. Soit on fait tout de A à Z, soit on confie certaines étapes à un prestataire de services comme Bookelis, Librinova ou d'autres entreprises du même genre. Les tarifs et les prestations sont variés, je vous conseille de bien vous renseigner avant de choisir le prestataire qui vous conviendra le mieux.

Soyons clairs, la plate-forme sur laquelle il faut être, en tant qu'auteur, c'est amazon. Je crois qu'elle représente plus de 90% des ventes d'ebooks. Être sur les autres, c'est bien, mais si vous n'êtes pas sur amazon, n'espérez pas bien vendre vos livres.

L'autre avantage d'amazon, c'est qu'il propose aux auteurs auto-édités la possibilité de créer une version papier de votre titre. C'est une fonction importante, car beaucoup de lecteurs n'aiment pas les liseuses, ou n'en possèdent pas, ou préfèrent simplement lire sur papier.
Personnellement, je crée toujours une version brochée de mes romans, et la diffuse en même temps que l'ebook.
Quand on choisit de ne pas déléguer à un prestataire de services aux auteurs, il faut tout élaborer soi-même : la couverture, le résumé, le titre, déterminer les catégories auxquelles appartiennent vos titres, les prix, etc. C'est du boulot, mais c'est gratifiant !

En ce qui concerne la rémunération, ça ne fonctionne pas du tout comme en ME. Quand on publie son premier roman sur amazon, il faut attendre quatre mois pour toucher quoi que ce soit, mais ensuite, les "royalties" tombent chaque mois, et se montent à 70% du prix de l'ebook. Le pourcentage sur le livre papier est moindre, mais comme vous choisissez le prix de vente, vous choisissez aussi votre bénéfice dessus, qui se monte, en général, entre 2 et 4€ par exemplaire vendu.
Attention, si vous choisissez de faire appel à un prestataire, de vous faire préciser le mode de rémunération. Certains diffèrent les paiements.

Ces livres papier ne sont pas disponibles en librairie, même pas sur commande.
C'est le cas de tous mes titres à part Des Étoiles à l'Infini.

Je crois avoir fait à peu près le tour, mais si vous avez des questions, posez-les en commentaire, et j'y répondrai de mon mieux :-)



vendredi 3 novembre 2017

Sacré Ariel

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd'hui, un petit billet d'humeur, en forme de lettre adressée à Ariel, le héros/anti-héros de Rédemption d'un Ange Déchu :


Cher Ariel,

Après m'avoir harcelée pendant des années (si si, je vous jure) pour que j'écrive ton histoire, tu n'arrêtes pas de me créer des problèmes !
D'abord, tu n'étais pas satisfait de mes premières versions ; il a fallu que je t'écrive un tome à toi tout seul pour que Sa Majesté Des Emmerdeurs daigne enfin me donner son aval. Ca te ressemble bien, de vouloir être la star !
Ensuite, Monsieur s'est montré extrêmement exigeant concernant la couverture de son livre ; je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai dû en changer.
Maintenant que ton tome est publié, les ennuis continuent !

Je n'ai jamais eu de commentaires aussi virulents sur aucun de mes romans précédents. Il faut dire que tu as le don de provoquer des réactions extrêmes chez les autres. Mais je te rassure, tu as aussi tes fans absolues !
Du fait d'un de ces commentaires en forme de diatribe, amazon a retiré mon livre (ou ton livre, si tu préfères), du catalogue général. De ce fait, on ne peut plus le trouver qu'en ayant le lien direct ou en passant par la catégorie érotisme. Tant qu'il est bien classé, ça va ; ensuite, mon pauvre Ariel, tu tomberas dans les limbes de l'oubli !
Et, dernière péripétie en date, amazon met en doute mes droits d'auteur. Comme si quelqu'un d'autre aurait eu l'idée tordue de t'inventer ! Allez, c'est seulement le quatrième roman que je publie sur mon compte auteur amazon ! C'est sûr qu'il y a de quoi faire douter de l'authenticité de mes droits ! (???)

J'espère que les complications que tu me causes vont s'arrêter là... mais, je ne sais pas pourquoi, j'en doute. Quand on invente le personnage le plus arrogant, le plus horripilant, le plus narcissique, il faut s'attendre à en payer le prix...
Je dois vraiment être maso, parce que je t'aime quand même (pitié, Blandine, sors de mon corps !). Toi, le roi des attachiants, l'empereur des connards, le prince de la luxure la plus débridée.

Ta maman,

Blanche