lundi 5 décembre 2016

Mon aventure dans le monde de l'édition

Comme je l'ai indiqué dans l'article "Qui suis-je ?", j'écris depuis mon adolescence, et mon rêve ultime, depuis cette époque, est de devenir un auteur publié.
J'ai écrit des quantités de débuts de romans, mais jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais réussi à en terminer un. J'étais toujours bloquée dans la première moitié.
Or, en 2015, j'en ai bouclé non pas un, mais deux ! Ils sont d'ailleurs consultables ci-dessus : Emprise (sur)naturelle est le premier tome d'une série de bit-lit, sur laquelle je dois encore travailler, et que je n'ai donc pas encore envoyé à des éditeurs. En revanche, la Cage Dorée est un livre unique, et je l'ai donc envoyé à deux éditeurs l'été dernier : Harlequin et Bragelonne-Milady. J'ai choisi ces deux maisons d'éditions parce que ce sont des leaders en matière de romance, et parce que je les connais bien (enfin, leur ligne éditoriale, parce que je ne connais personne dans le monde de l'édition). J'aurais pu également l'envoyer au comité de lecture qui regroupe toutes les maisons d'édition du groupe Hachette (et elles sont nombreuses), mais ils veulent un envoi papier, qui coûte très cher (entre l'encre, le papier et le prix de l'expédition postale). De plus, je me suis dit que mon manuscrit serait complètement noyé dans la masse.
Bref, mon bébé était lancé comme un hameçon en pleine mer. Résultat : pas de poisson. Harlequin m'a renvoyé une lettre type dont voici la copie :

Chère Madame,
 
Nous avons bien reçu votre manuscrit et vous remercions de votre intérêt pour Harlequin. Après une étude attentive par le comité de lecture, nous avons décidé de ne pas retenir votre texte pour publication. En effet, il ne correspond pas à ce que nous recherchons actuellement.
En revanche, nous serions intéressés par vos prochains manuscrits. N’hésitez donc pas à nous les soumettre.
Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite et vous prions d’agréer, Madame, l’expression de nos meilleures salutations.

😭
 Quant à Milady, je n'ai pas (encore ?) reçu de réponse. Je ne désespère pas complètement, puisqu'ils indiquent sur leur site que leur comité de lecture peut mettre jusqu'à un an pour répondre. 
Comme je n'avais pas l'intention d'attendre encore six mois une (très) hypothétique réponse positive (soyons réalistes, ils doivent recevoir des milliers de manuscrits par an, peut-être même des dizaines de milliers, mes chances d'être sélectionnée sont donc mini-minimales), j'ai commencé à me renseigner sur les possibilités d'auto-édition.
Pourquoi ne pas tenter d'envoyer mon manuscrit ailleurs, me demanderiez-vous ? Il existe de plus petites maisons d'édition, des maisons d'édition numériques, notamment. Je vais vous expliquer mon raisonnement : premièrement, la visibilité en librairie des petites maisons d'édition papier est minime par rapport à ces deux-là, et deuxièmement, je n'avais pas envie de perdre mes droits sur mon roman en les vendant à une édition numérique comme Erato ou Sharon Kena, alors qu'en m'auto-publiant sur Amazon, je toucherais peu ou prou le même nombre de lecteurs. Cela dit, si vous pensez que mon raisonnement est erroné, je suis tout à fait ouverte à vos contre-arguments.
Voilà  comment je me suis retrouvée à errer dans la jungle de l'auto-édition.

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